Examen du code de la route : séances spécifiques

Mis à jour le 26/11/2020

Les candidats sourds et malentendants, dysphasiques/dyslexiques/dyspraxiques peuvent passer l’épreuve théorique générale dans le cadre de séances spécifiques.
Les candidats non-francophones peuvent également bénéficier de séances spécifiques.

 1. Déroulement de l’examen

Plutôt qu’un passage automatique d’une question à une autre, c’est l’examinateur qui lit les questions et gère le temps de réponse. A la demande des candidats, il peut relire une deuxième fois la question.

Les candidats peuvent être assistés d’un traducteur en langue des signes française (LSF), ou d’un traducteur dans la langue de leur choix pour les non-francophones.

Au maximum 3 traducteurs de langues différentes peuvent être acceptés par séance d’examen.

2. Liste des pièces demandées pour les candidats sourds et malentendants, "dys"

Le candidat doit présenter à l’examinateur une pièce d’identité accompagnée de l’un des trois documents suivants :

- Une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé ou une reconnaissance de handicap obtenue auprès de la Maison Départementale des personnes handicapées (MDPH) et un diagnostic de dyslexie et/ou de dysphasie et/ou de dyspraxie.

- Une reconnaissance d’aménagement aux épreuves nationales de l’Éducation nationale au titre des troubles de l’apprentissage du langage écrit, du langage oral et/ou écrit et/ou de l’acquisition de la coordination.

- Un certificat médical délivré depuis moins de 6 mois maximum attestant d’un trouble spécifique du langage et/ou de la lecture et/ou de l’acquisition de la coordination et nécessitant un aménagement des conditions de passage de l’épreuve théorique générale.

3. Traducteurs

Pour les non-francophones, la prestation est à la charge du candidat. Il lui incombe de prendre contact avec un traducteur de la langue de son choix.
Ce traducteur doit être inscrit comme expert auprès du tribunal

Pour les candidats sourds et malentendants souhaitant bénéficier d’un interprète LSF, la prestation est prise en charge par l’État. Le candidat contacte l’interprète de son choix, qui prendra ensuite attache du service en charge de l’organisation des examens.