Sports

L’Oise, un département sportif

Selon une récente étude publiée en avril 2011 par la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Picardie, l’Oise apparaît comme un vivier exceptionnel pour le sport français.

Avec plus de 189 000 licenciés, 70 disciplines sportives proposées dans près de 2000 clubs sportifs, notre département est l’un des plus sportifs de France. Près d’un isarien sur 4 pratique une activité sportive. En outre, la pratique sportive licenciée dans l’Oise est en forte augmentation entre 2009 et 2010 (8.5% contre une moyenne d’environ 1% au niveau national et dans les autres départements régionaux, l’Aisne et la Somme), ce qui montre le dynamisme des associations sportives et des bénévoles qui œuvrent au quotidien.

L’État, en relation étroite avec les représentants du mouvement sportif et les collectivités territoriales, accompagne ce mouvement et mène une politique active pour le développement du sport au sens large. Échelon de la relation de proximité avec les acteurs du sport, le pôle « Jeunesse, Sports et Vie associative » de la Direction Départementale de la Cohésion sociale (DDCS) de l’Oise est plus précisément l’interlocuteur privilégié du Comité Départemental Olympique Sportif et du Conseil Général de l’Oise. Ensemble, ils contribuent au renforcement du lien social et de l’équité territoriale.

L’État, acteur du développement et de la structuration du mouvement sportif

Priorité de l’État au niveau local, le développement du sport pour tous bénéficie d’un accompagnement technique et pédagogique ainsi qu’un soutien financier. L’aide de l’Etat porte ainsi sur l’élaboration, la structuration, la mise en œuvre et l’évaluation des projets portés par le mouvement sportif. Le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) en est le financeur exclusif.

Dans ce cadre, l’État demande aux comités départementaux et aux clubs sportifs de construire un projet associatif incitant l’ensemble du mouvement sportif à s’engager dans une réflexion sur l’avenir et les évolutions des activités proposées. Pour cela, les agents du pôle « Jeunesse, Sports et Vie Associative » de la DDCS de l’Oise ont rencontré cette année plus de 80 associations (mise en place de tables rondes, participation à diverses assemblées générales).

En 2011, l’État a attribué 1 082 000 €, ce qui a permis à 52 comités départementaux et 344 clubs sportifs de l’Oise de fonctionner dans les meilleures conditions possibles et d’offrir des activités sportives de qualité sur l’ensemble du territoire départemental et pour des publics divers et variés.

L’État, acteur de l’aménagement du territoire en matière d’équipements sportifs

1337 équipements sportifs sont répertoriés dans l’Oise (dont 247 terrains, 165 courts de tennis, 61 salles multi-sports, 88 équipements aquatiques ou 60 centres équestres). Le taux d’équipement isarien se situe au-dessus de la moyenne nationale : 59% dans l’Oise contre 53% au niveau national.

En 2011, plus de 100 000 €, supplémentaires aux 1 082 000 cités plus haut, ont été attribués à 7 projets de construction, d’acquisition ou de construction d’équipements sportifs. Parmi eux, 3 sont implantés en zones urbaines sensibles (quartiers de Beauvais et Compiègne), financés à hauteur de 60 000 €, afin de favoriser la pratique sportive dans ces territoires.

Par le biais du CNDS, l’État poursuit ainsi son engagement technique et financier visant à une répartition équilibrée des équipements sportifs sur le territoire et contribuant à la mise en accessibilité des équipements existants pour les publics handicapés (acquisitions de matériel spécifiques, mise aux normes d’accessibilité conformément aux obligations légales en vigueur).

Pour finir, l’État poursuit le recensement des équipements sportifs, permettant la constitution d’une base de données nationale accessible à tous. En 2011, l’ensemble des équipements sportifs des communes ayant moins de 12 000 habitants ont été recensés conformément aux directives ministérielles. Cette procédure se terminera en 2012 avec le recensement des communes de plus de 12 000 habitants. Cet outil est fondamental, notamment pour les collectivités territoriales, puisqu’il constitue une aide majeure à la prise de décision.

L’État, acteur du développement de la pratique sportive de haut-niveau

Au-delà de ses 6 athlètes présents aux jeux olympiques de Pékin en 2008, l’Oise compte 67 sportifs de haut niveau. En Picardie, ils bénéficient de la présence de 17 (dont 3 dans l’Oise) structures labellisées dans le cadre du parcours d’excellence sportive et de 4 centres régionaux d’entraînement et de formation (dont 1 dans l’Oise). Dans l’Oise, 31 équipes évoluent en haut niveau : 18 équipes masculines, 9 féminines, 3 mixtes et 1 en handisport.

L’État, acteur de la professionnalisation du mouvement sportif

Par le biais du dispositif « Plan Sport Emploi », l’État soutient 23 associations sportives pour le financement d’un poste d’éducateur sportif en contrat à durée indéterminée. Cela représente une aide financière globale de 145 000 €.

De plus, des aides individuelles de formation et le dispositif « Parcours Animation Sport » permettent à une trentaine jeunes, principalement issus de quartiers sensibles ou de zones rurales fragilisées, de poursuivre une formation qualifiante dans le domaine du sport à moindre coût.

Actuellement, une étude concernant la pérennisation des emplois sportifs au sein des associations isariennes est en préparation. Cela permettra à l’État d’élaborer un plan d’action visant à aider les dirigeants sportifs bénévoles dans leur fonction employeur.

L’État, acteur de la promotion du sport pour tous

Pour le département de l’Oise, le taux de licences féminines qui atteint 38.5% se situe bien au-delà de la moyenne nationale de l’ordre de 30%. De plus, 9 clubs isariens sont labellisés « Ensemble soyons sport en Picardie » validant l’accueil de publics en situation d’handicap. En ce qui concerne la pratique sportive des jeunes, le dispositif « Accompagnement éducatif » permet à plus de 1200 jeunes habitants de quartiers sensibles de découvrir gratuitement diverses activités sportives.

Néanmoins, ces chiffres encourageants ne doivent pas faire oublier les inégalités constatées en matière de pratique sportive.

Ainsi, les femmes, par exemple, ne constituent qu’un tiers du total des pratiquants. S’agissant des jeunes vivant dans les quartiers sensibles, ils sont proportionnellement beaucoup moins nombreux à s’inscrire dans un club. Quant aux personnes handicapées, malgré le dévouement des dirigeants et animateurs des associations sportives spécialisées et les efforts d’aménagement de ces dernières années sur le plan de l’accessibilité, elles se retrouvent encore en trop petit nombre sur les espaces sportifs.

Ces disparités et ces axes de développement expliquent, pour une bonne part, pourquoi l’État, continue à s’inscrire dans une démarche incitative et régulatrice pour le développement de la pratique sportive en France. En ce sens, les actions visant le développement du sport pour ces différents publics sont valorisées par l’État.

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