Préparation de la fête de l’Aïd el-Kébir ou Aïd al-Adha

Mis à jour le 05/07/2022
Préparation de la fête de l’Aïd el-Kébir ou Aïd al-Adha

La fête religieuse de l’Aïd el-Kébir, ou Aïd al-Adha, se déroulera autour du 9 juillet 2022, selon la date fixée par les autorités religieuses compétentes.

Cette fête, qui se traduit en France par l’abattage de plus de 100 000 moutons, sur une période comprise entre un à trois jours implique de concilier l’attachement des Musulmans à l’accomplissement du rite de l’Aïd et le respect des réglementations sanitaire, environnementale et commerciale en vigueur ainsi que le respect des réglementations relatives à la protection animale. L’organisation de cette fête constitue donc un véritable défi logistique pour l’ensemble des parties prenantes : communauté musulmane, professionnels de l’élevage et de l’abattage, collectivités territoriales et État.

Corinne Orzechowski, préfète de l’Oise, a réuni à plusieurs reprises les services de l’État et les représentants du culte musulman pour préparer au mieux le bon déroulement des opérations d’abattage.

Dans l’Oise,un abattoir temporaire et un marché au vif, munis des autorisations préfectorales nécessaires et exploités par une société privée (les Bergeries d’Aumont, tel : 06 50 72 77 46), spécifiquement dédiés à cette fête religieuse, seront mis en place au 510, rue de Galilée à Creil. L’abattoir fonctionnera au moins deux jours.

Les agents de la direction départementale de la protection des populations seront présents en permanence sur le site pour effectuer le contrôle des moutons vivants et assurer l’inspection sanitaire des carcasses et viscères sur la chaîne d’abattage. Cette inspection vétérinaire vise à garantir la sécurité du consommateur.

Il est rappelé que l’abattage en dehors d’une structure agréée est interdit et passible d’une amende de 15 000 euros et de 6 mois d’emprisonnement. Des contrôles visant à vérifier l’absence d’abattage clandestin seront réalisés.

La détention de moutons dans des conditions irrégulières ou leur transport dans des voitures de particuliers sont également susceptibles de verbalisations notamment au titre de la maltraitance animale. Les infractions relevées sont passibles d’amendes pouvant s’élever chacune à 750 euros.

L’abattage clandestin est également constitutif d’une anomalie intentionnelle au titre de la conditionnalité des aides de la PAC, à l’origine d’une réduction minimale des aides de 20 %. Cette réduction peut conduire à une perte de 100 % des aides en fonction du nombre d’animaux abattus.

Pour plus d’informations, consultez le site du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire : https://agriculture.gouv.fr/aid-el-kebir