Comment l’OBTT est-il réalisé ?

Mis à jour le 03/11/2014
La réalisation.

La constitution des données de l’observatoire du bruit, à savoir la définition des zones de bruit critiques et des niveaux d’exposition des logements le long des infrastructures de transports terrestres (route et rail), la définition des points noirs du bruit des réseaux routiers et ferroviaires nationaux ainsi que le parti technique envisagé pour les traiter, reposent sur une méthodologie nationale de modélisation du bruit élaborée par le Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports et l’Urbanisme (CERTU), service technique du ministère.

Cette méthodologie, exposée pour les infrastructures routières dans l’ouvrage « Observatoires du bruit des routes - Guide méthodologique pour la mise en place des observatoires dans les départements », repose sur 7 étapes faisant appel à des outils géomatiques (MapInfo, MapBruit), à des outils de modélisation acoustique et à des vérifications in situ. Ces étapes de constitution de ces données sont les suivantes :

  1. Construction de la base de données MapInfo du classement sonore des infrastructures de transports terrestres
  2. Tracé des empreintes sonores agrégées le long des infrastructures par modélisation acoustique (utilisation du logiciel MapBruit)
  3. Détermination d’un pré-zonage des zones de bruit critiques mono-sources (par intersection des empreintes sonores avec le bâti), pré-saisie des bâtiments sensibles et pré-localisation des zones de bruit critiques multi-sources
  4. Recueil des informations sur le terrain relatives aux bâtiments sensibles, aux sources de bruit et à la topographie des sites (dans les empreintes sonores)
  5. Mise au point du zonage définitif des zones de bruit critiques et détermination du niveau d’exposition des bâtiments sensibles
  6. Repérage des bâtiments Points Noirs Bruit des réseaux routiers et ferroviaires nationaux et description des plans d’actions nécessaires à leur résorption
  7. Renseignement des caractéristiques complémentaires des Zones de Bruit Critiques et des bâtiments sensibles