Les salons et les salles de réunion

Mis à jour le 26/12/2013

En entrant par le perron central, le visiteur découvre la salle des quatre colonnes.

D'un grand classicisme avec un sol à damiers noirs et blancs, ce vaste hall abrite deux sculptures modernes, dépôts du Fonds National d'Art Contemporain, "Rupture" d'Alain Lantero et "Mère. Trois personnages" de Parvine Curie.

Les salons

A droite de la salle des colonnes, un couloir décoré de fines boiseries mène aux salons de réception.

Le salon des quatre saisons

Le premier à apparaître est le grand salon dit "des quatre saisons". Le visiteur qui entre dans ce salon ne peut qu'être impressionné par les glaces, les tentures, les sculptures et le mobilier qui ornent la pièce. 

Les panneaux sculptés qui se découpent à chaque angle représentent les quatre saisons. Le visiteur en reconnaîtra les emblèmes typiques . Un brasero, une lampe à huile et le lierre qui "meurt ou s'attache" représentent l'hiver ; les roses, la bêche et le cordeau le printemps. La faux, le râteau et une gerbe de blé symbolisent l'été. Enfin l'automne apparaît sous les formes de sabots, de glands et naturellement de grappes de raisin.

Le mobilier témoigne de l'habileté des lissiers de la Manufacture. Le salon accueille en effet un ensemble de sièges offerts en 1822 par Louis XVIII, recouverts de tapisserie de Beauvais (qui nécessitent d'importants travaux de restauration débutés en 2001).

Le petit salon

Après la majesté du grand salon, le petit salon déploie un caractère plus intime. Aujourd'hui baptisé "salon bleu", il fut successivement au XIXème siècle, le "salon jaune" puis le "salon cerise". 

Le visiteur appréciera la finesse des boiseries et la préciosité du mobilier. Il pourra également admirer les cartouches situés au-dessus des portes qui représentent les loisirs : la musique, la pêche et la chasse.

En sortant du petit salon, l'oeil rencontre le remarquable portrait de Madame Léon Chevreau, dame d'honneur de l'Impératrice Eugénie. 

Un peu plus loin, dans la salle à manger, est exposé le superbe tableau de Gilbault prêté par le Fonds National d'Art Contemporain, "Raisins et roses d'Alger ".

Le visiteur arrive enfin devant l'escalier d'honneur qui conduit aux appartements privés. Cet escalier est surtout remarquable pour sa rampe du XVIIIème siècle qui provient de l'Hôtel de Ville de Beauvais.

Les salles de réunions

Le couloir situé à gauche de la salle des quatre colonnes conduit aux deux grandes salles de réunion.

La salle Vasarély

Cette salle doit son nom à la tapisserie qui en est l'ornement. Provenant du Mobilier National, cette tapisserie de Victor Vasarély intitulée " Cheyt Pyr " témoigne de la pérennité d'une tradition séculaire puisqu'elle a été tissée à Beauvais en 1977-1978.

La salle de l'hémicycle

A l'époque où le Conseil Général partageait les bâtiments avec les services de la Préfecture, il se devait d'avoir une salle des débats. L'hémicycle, tel qu'on le découvre aujourd'hui, fut achevé en 1932. La volonté de conserver son aspect originel n'a pas empêché son adaptation aux nouvelles technologies.

Il est aujourd'hui utilisé pour de nombreuses réunions en Préfecture.

La préfecture et l'art contemporain

Le caractère historique de la préfecture de l'Oise, l'harmonie de son architecure classique constituent également un cadre adapté à la création contemporaine. 

Le Fonds National d'Art Contemporain a choisi la préfecture de l'Oise pour accueillir vingt-six oeuvres d'art pour l'essentiel du XXème siècle.

Parmi celles-ci figurent des pièces maîtresses d'artistes reconnus internationalement.

Outre les oeuvres de Parvine-Curie et d'Alain Lantéro précédemment citées, le visiteur pourra admirer un tableau de Roger Bezombes intitulé "Le Pardon"

Parmi les derniers dépôts du Fonds figure une toile de Jean Clerté exposée dans la salle de l'hémicycle intitulée "Arbres"

Ce tableau est remarquable par ses couleurs et sa composition qui ne sont pas sans évoquer Vincent van Gogh.

Le Mobilier National contribue lui aussi à enrichir les collections présentées à la préfecture, notamment en exposant la tapisserie de Victor Vasarély.